Mon âme est immobile
c’est une chaîne rouillée
posée là
celle du chien parti
que jamais personne
n’avait aimé
1991
***
Nel tuo sonno
Mamma , mi uccidi
nel tuo sonno
che sembra
tanto vicino
alla morte
che sarà anche
la mia.
Perché dormi tanto ?
Per insegnarmi
il vivere senza di te ?
E’ il tuo modo
lo so
di non soffrire
del non vivere
chè non sai più
vivere
Perché non fai uno sforzo
un piccolo sforzo
quando ti bacio la mano
e ti dico
« è mezzogiorno »
Continui a dormire.
Mamma , svegliati !
Svegliati !
Ché soffro
Come una bestia !
Fuori, c’è sole, sai.
Perché non ti svegli?
Perché non ti svegli?
11 novembre 2012
***
S’ouvre la nuit la profondeur
d’une forêt
dans une pénombre furtive
au cri d’un oiseau sans pudeur
l’oiseau de la nuit
il suo « pianto di morte » (1)
apportera à son sommeil
comme un soleil
le vent s’est assoupi
le feuillage endormi
seuls ses pas dans la nuit
donnent quelques frissons
aux buissons
son horizon
s’ouvre
à
cette luminescence intérieure
se laisse engloutir
dans ce clatir
du chant
de l’oiseau de la nuit.
2011
1 : Tiré du poème de Giovanni Pascoli , L’Assiuolo.
MARGUERITE ETIENNE
Elle se présente :
J’écris des poèmes depuis quarante huit ans , beaucoup ont fini au panier, d’autres sont éparpillés , en vrac, dans un tas de feuilles , comme à l’automne, d’autres ont été imprimés , à compte d’auteur , chez la maison d’édition Domens à Pézenas, dans deux recueils :
Les statuettes d’argile ou La pyramide musicale 120 p. éd .2011
Regards et autres 132 p. éd.2009
Est-ce que d’autres le seront ? Peut-être cela dépendra-t-il de toi, lecteur de ces quelques poèmes inédits que tu trouveras sur ce site.
Il y en a un en italien. Eh oui. J’ai été professeur dans un lycée où j’ai enseigné cette langue pendant des années : je suis né en 1946. Comme le temps passe…
Ma biobliographie est mince, mais dense. Mes poèmes te le diront.
Je peins aussi , et tu verras une aquarelle qui illustre un de mes poèmes .