Un monde en
fin
L' herbe encore
et au milieu la
route
La route
goudronne
d'odeurs granuleuses
loin là-bas, au point
où vrille le
flou
la route monte dur
comment marcher
aussi longtemps
pour voir au-delà
qu' espérer tant
au tournant
vif après la côte
la forme si pure
à couleur
franchissable
la plaine euphorique
à l'éternelle extase
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Boue de terre
où le sens fauche
l'esprit vautré
envie de casse
de levure de fin
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C'est de soleil
qu'est rempli l'immense
cette lumière drue
aux ourlets de paix
c'est aux confins
des mondes que tic tac
l'autre bonheur
celui de l'onde
c'est sans doute
que disparaitront
les ombres lourdes
celles des anciens
JACQUES CEAUX
Plus d'infos : http://www.le-capital-des-mots.fr/article-le-capital-des-mots-jacques-ceaux-108001369.html